La mort de votre animal, que faire de sa dépouille, comment surmonter l'épreuve.

Publié le par Kika

 

La mort de l'animal: "côté sentiment"

La mort fait partie du cycle de la vie, tout comme le deuil fait partie de celui de la mort.

Le mot "Deuil" est un vieux mot français qui signifie "douleur". Faire son deuil veut donc dire littéralement: "Passer à travers sa douleur".

Mais à la mort d'un animal aimé, le deuil peut être vécu de façons différentes par les membres d'une même famille. Il n'existe pas deux personnes qui vivent un deuil de la même manière.

Quatre émotions sont couramment associées à la mort : le choc associé au reniement, la colère liée éventuellement à la culpabilité, la dépression, l’acceptation. Chacun passera par certaines de ces phases, dans l'ordre ou dans le désordre, ces phases peuvent d'ailleurs se superposer, un retour en arrière est toujours possible.

1. La phase initiale est caractérisée par l'état de choc, la dénégation, l'incrédulité.

 

On ne veut, ou ne peut pas accepter cette réalité. On entend souvent des phrases du type "c'est impossible", "je n'y crois pas", " non pas lui".

On continue à vivre et à agir comme si rien ne s’était passé mais de façon automatique.

Cette période est inconstante : elle dure en général quelques heures à quelques jours, exceptionnellement plus d'une semaine.

2. La phase de colère est un état émotionnel intense avec : culpabilité, honte, irritabilité, anorexie, insomnie, sentiment de vide, fatigue.

 

Cette colère peut se tourner contre le vétérinaire, ou contre soi même, et l'on se culpabilise. Conscients de notre responsabilité, nous pouvons nous torturer en évoquant des négligences imaginaires. Si j’avais fait « telle ou telle chose, mon animal ne serait pas mort… »

3. Chagrin et dépression

A ce moment-là, le propriétaire éprouve un violent chagrin de la mort de son animal. La durée et l'intensité de cette phase dépendent du type des liens entre lui et son animal, de leur durée ("c'était tout ce qui me restait de ma femme").

4. Acceptation

Avec le temps, certains maîtres, dont le "deuil" évolue normalement, commencent à moins ressentir la colère, la culpabilité et la peine intense que leur cause la mort de leur animal. Ils peuvent voir des objets qui lui appartenaient ou des animaux qui lui ressemblent sans trop en souffrir.

Ils "ont faits leur deuil", c'est un signe certain qu'ils ont accepté la réalité.

Dès lors, ils ont la capacité d'aimer un autre animal, différent de celui qu'ils ont perdu, et qui aura une personnalité et des caractéristiques bien à lui. Il est en effet indispensable que la phase de résolution soit terminée pour décider de l’adoption d’un nouvel animal. Cette précaution vous permettra d’accepter votre nouveau compagnon avec les différences qu’il présentera forcément par rapport à l’animal décédé.

La mort de l'animal: "côté pratique".

En France, il existe 2 solutions :

L’incinération

Le corps de votre animal confié au vétérinaire est dans un premier temps conservé par le froid. Ensuite votre vétérinaire le confie à une compagnie d’incinération des animaux. Lors du dépôt du corps, généralement il vous fera signer une convention d’incinération en vous faisant préciser si vous souhaitez une incinération collective ou individuelle. La convention vous sera ensuite remise.

Une fois l’incinération terminée si vous avez choisi l’incinération individuelle, vous avez la possibilité si vous le souhaitez de récupérez les cendres de votre animal.

Dans le cadre d’une incinération individuelle sans récupération de cendres ou d’une incinération collective , les cendres seront enfouies dans un site prévu à cet effet.

L’inhumation :

Le code rural régit le devenir des corps d’animaux morts. L’animal décédé peut être enterré dans un terrain privé appartenant à son maître à condition de peser moins de 40kg,d’être à plus de 35 mètres de toute habitation ou point d’eau, et à une profondeur minima de 35 cm. Il doit être recouvert de chaux.

 

Noubliez pas que votre animal, même mort, continue à vivre dans votre coeur .....

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